Au bout du bout contre Metz, Hakimi !

Encore un drôle de match de Paris hier à Metz. Encore une victoire à l'arraché au bout du bout du temps. Et à nouveau, la sensation pas très agréable d'avoir une équipe à deux vitesses, une qui appuie sur le champignon, marque vite, domine puis d'un coup, oublie son football, se fait égaliser ou ouvrir le score contre le cours du jeu avant de devoir cravacher pour rattraper son erreur.

Hier encore, on aurait pu croire le PSG en mode rouleau compresseur. Un but de Hakimi à la 5e minute, puis d'énormes occasions souvent gâchées et à la 39e, une égalisation messine pas vraiment dans le cours du jeu, sur une énième erreur de la défense , lors d'un corner. Pire, à une minute de la fin de la mi temps, c'est Navas qui sauve les meubles du 2-1 qui semblait  se profiler.

En fait, tant que Paris n'aura pas régler son problème de réalisme et surtout que son milieu n'aura pas un minimum d'équilibre, on risque de s'en taper pas mal des matchs comme cela. Car il faut être clair, comme contre Bruges, on doit être au minimum à 3-1 à la mi-temps, et non 1-1 !

En deuxième mi-temps, conscient de la chance d'avoir pu égaliser, Metz va alors mettre le bus devant le but. Et il faudra donc attendre l'expulsion d'un joueur messin, puis une inspiration géniale d'Hakimi à la toute fin du match pour - enfin - obtenir la victoire.

Alors, on peut se contenter du "7 matchs, 7 victoires, 21 points". Mais clairement, Paris peut et doit mieux faire, surtout contre le dernier de L1. 

Bien sûr, on peut dire que l'équipe type n'est que très rarement alignée, à la différence d'autres clubs et que le fait d'avoir quasiment des internationaux à chaque poste complique encore la donne. Mais ce n'est pas une excuse. 

Pochettino a encore du boulot sur la planche.