Le football, c'est la vie à petite échelle....
14 Novembre 2021
Soirée de gala hier au Parc des Princes avec l'avant dernier match de qualification pour la coupe du monde 2022 contre le Kazakhstan. La donne était simple : pour pouvoir envoyer l'équipe B en Finlande la semaine prochaine, il fallait gagner.
Et gagner, les Bleus l'ont fait avec la manière et sans aucune pitié pour l'adversaire, sur un score de baby foot (8-0) avec un quadruplé de Mpabbé , un doublé de Benzema, un but de Rabiot et un autre sur penalty de Griezmann.
Au passage, les buts de ces deux joueurs m'ont valu un échange de tweets avec Pierre Ménès et ses groupies . En effet, juste avant le but de Rabiot, il tweetait que les deux joueurs étaient épouvantables depuis le début du match, ce qui était vrai. Du coup, je me suis permis un impertinent "Efface, ha ha". Apparemment, ne plus être sur Canal + lui a fait perdre son sens de l'humour et j'ai même eu droit à "Ah, mais je vois que j'ai droit à un champion", surtout après que je l'ai répondu "En voici déjà 1" car il m'avait balancé "Griezmann peut marquer 3 buts, cela ne changera rien à ce que je pense de lui".
Bref, cela montre bien que ce réseau n'a aucun second degré et que certaines personnalités "publiques" feraient bien d'apprendre le sens du mot modestie.
Passons et revenons à ce match.
En fait ce qui ressort, c'est que , et même si le Kazakhstan n'est pas clairement une énorme équipe, quand les connections entre les joueurs se font bien, les Bleus sont à la hauteur de leur statut. Hier, Coman cassait des lignes, offrait des passes millimétrées et facilitait donc la tâche aux attaquants. De même le lien entre Mbappé et Benzema est de plus en plus fort, et il est évident que cela ne joue pas en faveur d'une prolongation du Parisien, car le Real va tout faire pour créer cette connexion en Espagne. Enfin, on peut noter que les pistons droit et gauche se projetaient très bien , qu'il y a eu très peu d'erreurs individuelles ou de pertes de ballon dangereuses.
Alors , oui, on peut le répéter , ce n'était pas l'Espagne, la Belgique ou le Brésil en face, mais si les Bleus gardent une telle intensité, une telle exigence, une vraie joie de jouer ensemble, alors ils peuvent à nouveau faire une grande coupe du monde.
En attendant, savourons ce superbe match à sens unique qui a quelque peu égayé une terme internationale que l'on pensait encore une fois de trop.