Pauvre Ménez ?

Franchement, on peut se demander ce qu'il se passe dans la tête de Jérémy Ménez ! L'an dernier, il s'était fait remarquer une paire de fois par son attitude d'enfant gâté, ses bouderies et ses coups de colère.

On pensait que sa blessure au dos, qui l'a éloignée des terrains pendant près de 3 mois l'aurait fait réfléchir. Hé bien non !

Mercredi soir, Ménez n'a pas apprécié que Lucas rentre à sa place alors qu'il s'était échauffé. Il a donc balancé sa chasuble, est reparti au vestiaire puis  à son domicile.

Si on peut comprnedre la déception , Ménez doit comprendre qu'il faut jouer en équipe. Et quand on voit le bon match qu'a fait Lucas (son geste technique où il pique la balle en tournant sur lui même est ahurissant et il est dommage que Cavani loupe alors le 4-0), on peut se dire que Blanc a fait le bon choix.

Du coup, Ménez est écarté pour le match de demain contre Marseille. Cela ne va pas le réconcillier avec le club. Mais il doit bien se poser la question : est-ce normal d'agir comme cela ?

Accepter la concurrence fait partie du football moderne. Ménez peut être capable du meilleur mais aussi du pire. Le meilleur, c'est le but contre Rennes par exemple. Mais son irrégularité commence aussi à iriter les dirigeants parisiens. Blanc n'a pas hésité à se passer de Pastore, même si la blessure "diplomatique" a permis de faire passer la pilule.

En attendant, Ménez doit réfléchir : si Paris ne le prolonge pas, c'est tout simplement qu'il n'a pas fait ce qu'on attendait de lui. Des fulgurances, des buts importants (celui du titre) mais pas la régularité attendue....