L'Ajax fait souffler un vent de fraîcheur sur la C1 !

Et de deux ! Après avoir sorti le Real en 1/8e (alors que le match à Amsterdam avait été perdu), l'Ajax s'est offert le scalp de la Juventus de Ronaldo ! Et sans trembler, sans pénalty bidon, son tricherie à la Var, juste en jouant au football de manière collective et en refusant de baisser la tête devant la vieille dame !

En s'imposant 2-1, après le nul concédé à la maison, l'Ajax a écrit une nouvelle page de son histoire et a donc permis à ses supporters de repartir de près de 40 ans dans le temps. Le pire c'est que dans ces deux quarts de finale, ils ont été mené chaque fois 1-0 par Ronaldo avant d'égaliser puis, hier, de doubler la mise. La finale "rêvée" par l'UEFA entre CR7 et Messi n'aura donc pas lieu. On peut s'en réjouir.

Bien entendu, cette victoire fait ressortir les poncifs sur l'argent, le petit budget de l'Ajax, le fait que "malgré un milliard dépensé, les Qataris n'ont pas dépassé les quart...". C'est de toutes façons inévitable et c'est la façon dont la société marche : on ne regarde que l'instant, jamais le long terme. Et si ce beau parcours de l'Ajax rappelle quelque peu celui de Monaco il y a deux ans (pour prendre un exemple récent), pas mal ont oublié qu'en début de saison ils ne misaient pas un kopeck sur les Hollandais tout comme ils n'attendaient rien de l'ASM en 2016/17.

Parce que, tout simplement, le foot n'est pas qu'une machine implacable. Elle peut parfois se dérégler et voir une équipe que personne n'attend se révéler indestructible. Cela arrive plus souvent qu'on ne le croit. Qui avait misé une finale Croatie-France l'an dernier ? Ou qui pensait que la coupe de la Ligue se jouerait aux  tirs au but entre Guingamp et Strasbourg ?

Tout ramener au budget, aux stars,  à l'argent, au vécu , c'est oublier que le football est un sport humain. Et quand dans toute activité humaine, il n'y a pas forcément de la logique. Les jeunes de l'Ajax vivent une saison formidable et on sait qu'ils vont partir aux quatre coins de l'Europe durant l'été. Qu'ils profitent de ce moment.

Une leçon à retenir quand même pour le PSG : quand un groupe est rôdé , non décimé par les blessures et ayant envie de jouer ensemble, il est plus fort. Et quand je parle de groupe, je parle joueurs, staff technique et dirigeants. A méditer.

Dans l'autre quart de finale, MU a prouvé que leur place n'était pas méritée. Mais bon, un pénalty grotesque et deux cadeaux de la défense leur ont permis d'en prendre 4 contre le Barça en 2 matchs. Cela dit, vu notre infirmerie, pas sûr qu'on aurait fait mieux...