Paris file en finale et affrontera Rennes pour une 13e coupe de France

Après la victoire surprise de Rennes 3-2 contre Lyon, ce qui mettait fin aux espoirs de la FFF d'une finale OL-PSG (remarquez, quand on voit la purge de la finale de la coupe de la ligue Guingamp-Strasbourg, cela peut se comprendre), la deuxième demi-finale opposait donc Paris à Strasbourg.

Passons sur le fait que la coupe de France n'appartient plus aux Français vu qu'elle n'est plus diffusée sur le service public - tant pis pour ceux qui refusent de payer des abonnements à des télés à péage - pour se concentrer sur un match bien compliqué au final et que le score (3-0 pour Paris) ne reflète pas.

Car il a été bien compliqué de casser le bloc nantais. Et contre toute attente, c'est Marco Verratti, l'homme qui ne tire jamais, qui a ouvert le score à la 30e minute sur une passe de Mbappé. Le pire c'est que, outre la limpidité du tir, Marco, des situations comme celles-ci, il en a souvent, mais il ose rarement. S'il pouvait commencer à penser que tenter sa chance n'a rien d'infamant...

Sur la fin de la première mi-temps, les Nantais auraient pu obtenir un pénalty...selon les nombreux intermittents qui ont feint de ne pas voir que le 7 Nantais déséquilibre déjà T.Silva. A noter que Paris avait pris un pénalty sur ce même type d'action contre Guingamp et ces mêmes intermittents n'avaient rien dit.

Penalty, il en sera question en 2e mi-temps. Avec une main involontaire dans la surface (la même que celle sifflée contre le PSG lors du match vs United), celui-ci était très sévère. Mbappé l'a mis au fond, avant de devoir le retirer (comme quoi, l'idée de l'arbitrage pro-PSG...) et de le rater.

A la 70e , Coulibaly prenait un 2e carton jaune pour une faute évidente sur T.Silva. L'expulsion déchainait à nouveau les réseaux sociaux et les consultants. Pourtant, les deux cartons étaient évidents. Mais là aussi, vu que c'est le PSG en face gna gna gna....

A 10, Paris se procurait plus d'espace et poussait à nouveau Nantes à la faute, ce qui permettait à Mbappé de faire le break sur un nouveau penalty, incontestable à la 84e minute.

Restait à enfoncer le clou. Cela sera fait par Dany Alves, bien servi par Verratti et qui s'offrira le 3-0 sur un lob sublime.

Ce matin, les rageux et la presse sportive crient au scandale et au complot. On les entendait moins le lendemain des matchs contre Guingamp et MU, mais c'est ce qu'on s'est choisi : supporter une équipe qu'il est bon ton de descendre histoire de faire hype dans les salons chics. Au passage, la banderole "Le Qatar  détruit le foot français" a moins dérangé ces spécialistes de l'indignation que l'arbitrage. 

Comme quoi...