Paris s'offre le classico malgré un arbitrage affligeant.

100e classico entre Paris et Marseille , 3 semaines après celui gagné par le PSG lors du trophée des champions. 

Vu que Lyon, Lille et Monaco avaient gagné leur match, Paris n'avait pas d'autre choix que de s'imposer pour rester dans la course. Et puis, il y avait la défaite 1-0 au Parc à venger. Bref, hier, c'était doublement victoire impérative.

Le suspens n'a pas duré longtemps : à la 9e minute, bien servi par Di Maria, Mbappé ouvre le score , son 16e but en L1 cette saison et à 23e , Icardi double la mise de la tête sur corner. 2-0 et des Marseillais franchement moyens, même si Rico aura quelques arrêts à faire en fin de première mi-temps. A noter, une mine de Paredes que tout le monde a vu dans les buts mais qui a effleuré le poteau d'un Mandanda encore battu.

En 2e mi-temps, le tempo a sérieusement baissé, pas vraiment aidé par des décisions scandaleuses de M.Bastien, soi disant arbitre, qui refusait de siffler deux pénaltys pourtant indiscutables ! Le premier pour une faute de Sakaï sur Icardi, le 2e pour une autre encore plus net de Alvaro sur Neymar ! Un routage de gueule hallucinant et qui montre que la Var est une belle fumisterie quand on refuse de s'en servir. Seule consolation, Alvaro se blesse  lors de sa faute sur  Neymar. Juste pour info, Neymar venait juste de rentrer en jeu. Comme quoi, Alvaro est vraiment un connard rancunier. Au moins le karma a frappé.

En toute fin de match, c'est Payet qui, enfin, va subir une décision arbitrale normale, à savoir un rouge sur un coup de pied bien haut directement dans les côtes de Verratti !! Si on y ajoute la blessure de Di Maria à la 12e minute, on peut penser que, malgré les 3 points, Paris a sans doute fait une mauvaise opération hier à 9 jours du match contre le Barça en perdant peut être 2 joueurs clés.

En attendant, savourons cette nouvelle victoire contre les pitres du sud et continuons à avancer vers les seuls vrais objectifs de cette saison : un 10e titre et les quart de la C1 (pour le moment).