Paris et Cavani maîtrisent Nice

Les joueurs étaient attendus au tournant après le classico moyen de la semaine dernière ! La banderole "Classico pris à la légère, supporters en colère" ne leur laissait pas vraiment de choix.

Personnellement, je ne pense pas que les joueurs choisissent leur match mais peuvent connaitre un coup de mou. Parfois cela arrive au mauvais moment. Mais c'est un autre débat.

Hier, si l'on prend la logique des médias et de certains, le PSG avait donc choisi de jouer et de ne pas être suffisant !

Avec son obligation de faire tourner (Neymar suspendu, Motta blessé), Emery devait donc aligner Di Maria, Berniche et Draxler. Et très rapidement, l'équipe a pris les choses en main devant des Niçois totalement dépassés. Cavani a marqué à la 3eme minute, aurait du obtenir un pénalty à la 25e (mais comme à Marseille ou Montpellier, l'arbitre, en l'occurence, Chapron, choisissait de regarder ailleurs) et a doublé la mise à la 31e. Il a d'ailleurs été amusant de voir les retournements de veste envers el Matador. Malgré l'arrivée de Neymar et Mbappé, Edison Cavani reste bel et bien le phare de notre équipe, marquant quand il le faut, défendant, faisant tous les efforts possibles. Et ceci en toute discrétion. Lié au club jusqu'en 2020, Cavani en aura marqué l'histoire, quoiqu'en disent ses détracteurs.

Au retour des vestiaires, c'est encore lui qui adressa la balle à Alves qui obligeait Dante à marquer contre son camp. 3-0. Le score en restera là, même si avec un peu de réussite, Mbappé, Di Maria ou Lo Ceslo (entré en cours de partie) auraient pu aggraver la marque. Di Maria, parlons en puisqu'il est à le passeur sur les deux buts de Cavani. Comme quoi, quand il se décide à jouer son football, l'Argentin peut lui aussi hisser l'équipe vers le haut.

On aura noté aussi l'ovation du parc lors de la rentrée en jeu de Pastore. L'autre Argentin semble poussé vers la sortie de manière incompréhensible alors qu'il propose quasiment tout le temps du XXL quand on lui donne sa chance. 

Lucas fut l'homme du 3e changement, à la place d'Edison, ovationné par le parc comme il se doit lors de sa sortie, mais le faible temps de jeu ne lui permettra pas d'influer le match.

Le PSG a donc totalement maîtrisé son match. On peut se demander pourquoi ils ne l'ont pas fait contre Marseille, pressant haut, se projetant vers l'avant, jouant juste. 

Oui, on peut. Comme on peut aussi se dire que la semaine dernière, n'en déplaise à certains, un certain manque de réussite et un arbitrage défaillant ont également joué contre nous.

En attendant, Paris est à 29 points, n'a toujours pas perdu le moindre match cette saison et devrait accueillir Anderlecht la semaine prochaine sereinement.

Les Pascal Praud et cie qui espéraient une crise de novembre en sont, pour le moment, pour leur frais ! Bien fait pour leurs gueules !!