Rennes gâche la fête du titre

Le match de coupe de France de mardi dernier était bien le dernier de la saison. Hier, alors que le Parc était prêt à fêter le titre ainsi que la dernière apparition de Thiago Motta (promu capitaine pour l'occasion), les joueurs ont, encore une fois montré, que les records, le respect du public, ils s'en tapaient un peu.

Par contre, Rennes qui avait besoin d'une victoire pour accéder à l'Europa League ne s'en est pas fichu de ce match. 

Alors oui, le premier but vient d'un pénalty bêtement concédé par...Motta. Oui, Di Maria avait tiré sur la transversale à la 8e minute et le PSG ne parvenait pas à faire sauter le verrou rennais en première mi-temps, mais à 1-0, aucun esprit de révolte. Il est vrai que, blessé, Cavani n'était pas sur le terrain et que T.Silva n'avait pas été aligné.

Et quand Rennes a marqué sur sa 2e grosse occasion, il restait 20 minutes pour redresser la barre. Peine perdue, les entrées de Draxler et Pastore, de plus en plus décevants, n'a strictement rien changé. Une défaite qui fait tâche, comme il y a 4 ans , contre Rennes déjà, alors que le nul de Monaco assurait le 2e titre de l'ère QSI et le premier de Laurent Blanc.

Bien sur, cette défaite est totalement anecdotique, mais elle ternit un peu plus l'image d'une équipe en roue libre depuis qu'elle a écrasé Monaco avec 5 points seulement en 4 matchs, contre des équipes très largement inférieures.

Dommage donc que de gâcher une fête ainsi. Quand à Unaï Emery, qui dirigeait donc hier son dernier match au Parc, on peut aussi se demander pourquoi il n'a pas aligné des jeunes qui en voulaient vraiment, comme Timothy Weah par exemple, vu que les autres s'en tapaient totalement.

Bien entendu, la peur de la blessure (Dany Alvès va manquer la coupe du monde après s'être blessé contre Les Herbiers en finale de la coupe de France) limite forcément la fougue, mais on ne m'ôtera pas de l'idée que, quand tu es un pro, tu dois le rester jusqu'au bout !

Il reste un match, à Caen, la semaine prochaine pour clore cette saison qui se termine tout de même par un nouveau quadruplé national, le 3e de l'histoire du club et de l'histoire de la L1. Cela n'efface pas la  déception de Madrid, mais cela relativise tout de même ceux qui parlent d'échec !

Heureusement, l'extraordinaire hommage rendu à Motta et le tour d'honneur de Cavani (qui ne voulait pas quitter le Parc) ont bien terminé la soirée !

Notons que l'inversion des places de Monaco et de Lyon n'est pas pour me déplaire. Les Lyonnais ont tout perdu dans les dernières minutes quand Strasbourg égalisait puis prenait l'avantage 3-2 tandis que , sur pénalty, Monaco reprenait sa 2e place.

La messe n'est pas totalement dite, mais on a moins cette petite satisfaction.